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Le Parlant le Cachant le Signifiant
LE PARLANT : LE CACHANT : LE SIGNIFIANT
LA LANGUE FLEURIE
[ qui éclaire, par ses couleurs, qui émerveille par la beauté de ses formes et enivre par la suavité de ses parfums ]
OU LE LANGAGE DES OISEAUX
[ qui nous enchantent, par les mélodies de leurs chants (ou champs des écus d’armes), par la grâce de ses envolées et par leur agilité à suivre les courants d’air, où souffle l’Esprit ]
Fulcanelli, dans son ouvrage majeur : « Les Demeures Philosophales » note :
« … [ La langue des oiseaux ou des volatiles ou des anges des corbeaux (des "beaux…corps"), des "rossignols" (qui ouvrent les portes) ou langue universelle ou langue de cour et d’amour courtois etc … ]
Employée au Moyen Âge par les philosophes, les savants, les littérateurs, les diplomates. Chevaliers d’ordre et Chevaliers errants, troubadours, trouvères (ceux qui trouvent les vers ou les "verts" et mêmes les "trous de vers") et ménestrels … discutaient entre eux dans la langue des dieux, dite encore gaye-science ou gay-scavoir, notre cabale hermétique.
Elle porte, d’ailleurs, le nom et l’Esprit de la Chevalerie, dont les ouvrages mystiques de Dante nous ont révélé le véritable caractère.
C’était la langue secrète des « cabaliers » cavaliers ou chevalliers; et les initiés et intellectuels de l’antiquité en avaient, tous, la connaissance ». (Source voir la Langue des oiseaux - Wilkipédia)
Il s'agit, à proprement parlé, de la kabale (cavale) phonétique, qui repose sur les jeux de nombres, de figures, de signes, de lettres, de mots, de syllabes et de phonétiques [ dans tous les langages ou translatés en français, qui est la langue diplomatique et héraldique ], dont les armoiries, avec leurs devises, sentences, maximes et autres cris d’armes [ ou cris d’a...larmes des oiseaux ] constituent le « Blason » des armes parlantes.
A / C'est à la fois une langue métaphorique, celle du "Blasonnement", qui décrit un écu d’armes.
Par exemple [ la fameuse enseigne des auberges ] :
BLASON D’ENSEIGNE
« DE SABLE AU LION D’OR »
et qui peut se lire en correspondance analogique :
« ICI … LA NUIT AU LIT ON DORT »
B / mais, aussi, en une écriture codée, en anagramme :
1 / DESABLEAULIONDOR
2 / ABELDONORAUILDSE
3 / A[ U ] BEL [ JE ] DON[ NE ] [ MON ] OR [ ET ] A[ U ] VIL [ LE ] D[ E ]SE
4 / A[ U ] BEL [ JE ] DON[ NE ] [ MON ] OR [ ET ] A[ U ] VIL [ LE ] D[ E ]CES
Autrement dit, le lion de l’enseigne [ figure du Lion de Judas, qui est le Christ, qui nous enseigne ], nous dit :
Au Beau [ ou au bon ] je Donne [ je promets ] mon Or [ l'or spirituel de la Vie ] et au Vil [ au mauvais ou au méchant ] je réserve le Décès [ la Mort ].
Ce procédé "multi-sens", correspond par exemple, aux "couches" sémantiques", des graffitis au Donjon ou Tour du Coudray, du Château de Chinon (Cf. "Le Testament des Templiers" à Chinon d'Y. Roy)
C'est, ainsi, que l'art du Blasonnement [ le Blason…ne…ment ] est devenu la science du :
PARLANT du CACHANT du SIGNIFIANT
C'est à dire la science où :
le SIGNIFIÉ est CACHÉ dans le PARLÉ ...